« Evolution du paysage énergétique à l’horizon 2030-2050 » Conférence du 18 novembre 2011

Voici les slides de la conférence

Evolution du paysage energétique

Pour télécharger la présentation au format pdf: Evolution du paysage energétique 18-11-11

Auteur/autrice : Bernard-Michel Carnoy

Belge, ingénieur civil chimiste de l’Université de Liège, Master in Engineering, Economics & Design de Cornell University (USA), et ancien conférencier Université de Paris, Panthéon-Assas II.

3 réflexions sur « « Evolution du paysage énergétique à l’horizon 2030-2050 » Conférence du 18 novembre 2011 »

  1. Bravo pour cette conférence très intéressante.
    L’énergie et l’environnement, c’est tout l’enjeux de notre société !

  2. Je m’étonne de ce que personne ne parle du THORIUM
    (voisin de l’Uranium dans le tableau de Mendeleïev,
    Radioactivité très faible car 1/2vie de 14 milliards d’années).
    Il permet le fonctionnement de réacteurs de quatrième génération avec d’énormes avantages,
    sans avoir les inconvénients des réacteurs nucléaires actuels.
    La technologie des sels fondus est considérée comme particulièrement faisable à l’horizon 2025.
    – Fort abondant sur terre: il y en a autant que le plomb et est très bon marché (100$ la tonne).
    – Permet le fonctionnement de réacteurs nucléaires pendant des dizaines de milliers d’années.
    – Crée très peu de déchets radioactifs, et ceux-ci sont faciles à gérer.
    – Pas de chaleur résiduelle (donc pas de risque Fukushima)
    – Très grande sûreté intrinsèque de fonctionnement, réacteur très facile à contrôler.
    – Pression atmosphérique: pas de risque d’explosion, contamination peu probable.
    – Utilise des substances chimiques très stables: pas de risque d’incendie, de corrosion.
    – Température élevée (600°C): permet un très bon rendement (50%)
    – Réacteur de petite taille: il suffit d’une tonne de Thorium
    – Combustible liquide en fonctionnement: permet le rechargement du combustible en continu, la purification du combustible en continu, pas de gainage combustible irradié, pas de transport de combustible usé. Tout se fait facilement sur place.
    – Quasi impossibilité d’en extraire de quoi faire des bombes atomiques.
    – Permettrait de valoriser les déchets d’uranium et de plutonium des centrales actuelles, et de réduire considérablement le peu de déchets des futures centrales au Thorium.
    – La technologie des sels fondus est actuellement à l’étude en Chine, en Inde, aux USA et au Japon.
    Les recherches portent sur le retraitement chimique du combustible sur site, et sur la mise au point d’alliages spéciaux résistants à la corrosion.
    – Au centre de Mol, le projet MYRRHA est un des seuls au monde permettant ce genre de recherches.
    Pourquoi ne l’utilise-t-on pas ? On attend que les chinois nous vendent une licence ?
    – Pour plus d’informations, il suffit de regarder Wikipedia. Il est continuellement mis à jour.

    Georges Cornet
    Ingénieur civil retraité de la Centrale Nucléaire de Tihange

  3. Cher Monsieur Carnoy,
    Je vous suis très reconnaissant d’avoir affiché mes commentaires sur votre site au sujet des réacteurs au Thorium.
    Plusieurs personnes y ont découvert mes commentaires et m’en ont parlé.
    Depuis le 10 octobre, j’ai affiné mon analyse.
    Afin de la mettre à jour, pourriez vous la remplacer par le texte suivant:

    Les réacteurs au THORIUM, aussi appelés Energie Nucléaire Verte, vont probablement se généraliser dans une quinzaine d’années pour leur remarquable sécurité, leur faible prix et leur solution au réchauffement climatique. Nous seront contraints d’acheter la technologie aux chinois ou aux indiens alors que nous sommes un des seuls pays au monde à disposer des outils pour préparer cette technologie.
    (Thorium, voisin de l’Uranium et du Plutonium dans le tableau de Mendeleïev,
    Radioactivité très faible car 1/2vie de 14 milliards d’années).
    Ils permettent le fonctionnement de réacteurs de quatrième génération avec d’énormes avantages,
    sans avoir les inconvénients des réacteurs nucléaires actuels à l’uranium (2e génération).
    La technologie des sels fondus est considérée comme particulièrement faisable à l’horizon 2025.
    – Un réacteur de ce type a fonctionné de manière satisfaisante de 1965 à 1969 (Oak Ridge, USA). Projet interrompu faute de crédits et d’intérêts des militaires (car ne permettait pas de faire des bombes).
    – Le Thorium est abondant sur terre: il y en a autant que le plomb, très bon marché (100$ la tonne).
    – Permettrait le fonctionnement de réacteurs nucléaires pendant des dizaines de milliers d’années.
    – Crée très peu de déchets radioactifs, et ceux-ci sont faciles à gérer.
    – Pas de chaleur résiduelle (donc pas de risque Fukushima).
    – Très grande sûreté intrinsèque de fonctionnement: réacteur très facile à contrôler.
    – Pression atmosphérique: pas de risque d’explosion, contamination peu probable.
    – Utilise des substances chimiques stables: pas de risque d’incendie, de corrosion.
    – Température élevée (600°C): permet un très bon rendement (50%).
    – Possibilité de réacteurs de petite taille et de faible puissance (500 MW).
    – Combustible liquide en fonctionnement: permet le rechargement du combustible en continu, le traitement chimique du combustible en continu, pas de gainage combustible irradié, pas de transport de matières radioactives. Tout se fait facilement sur place.
    – Permettrait de valoriser les déchets d’uranium et de plutonium des centrales nucléaires actuelles, et de réduire considérablement le peu de déchets des futures centrales au Thorium.
    – Quasi impossibilité d’en extraire de quoi faire des bombes atomiques.
    – La technologie des sels fondus est actuellement à l’étude en Chine, en Inde, aux USA et au Japon.
    Les recherches portent sur le retraitement chimique en continu du combustible sur site, et sur la mise au point de cuves en alliages spéciaux résistants à la corrosion.
    – En Inde, six réacteurs sont en cours d’étude.
    – Au Japon, un petit réacteur de 10 KW devrait bientôt (2016?) fonctionner; le prix de revient estimé de son kWh serait cinq fois plus bas que celui de l’éolien !
    – En Europe, les physiciens sont enthousiastes, mais les électriciens et les politiciens sont échaudés par Fukushima.
    – Au centre de Mol, le projet MYRRHA est un des seuls au monde permettant ce genre de recherches.
    Pourquoi ne l’utilise-t-on pas ? On attend que les chinois ou les indiens nous vendent une licence ?
    – Pour plus d’informations, consulter Wikipedia. Le site est continuellement mis à jour.

    Georges Cornet d’E.
    Ingénieur civil retraité de la Centrale Nucléaire de Tihange
    e-mail: georgescornet@gmail.com

    Je vous recommande également l’article suivant:

    http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.theregister.co.uk/2011/02/01/china_thorium_bet/&title=%5B1%5D

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